Les celluloïds, symbole de l'animation tout comme le
« Shikinen-no-miya ».
Au sanctuaire d'Ise Jingū dans la préfecture de Mie, afin de transmettre les compétences des charpentiers de la nouvelle génération, le bâtiment du sanctuaire est rebâti tous les 20 ans. Ceci est appelé « Shikinen-no-miya ».
Il y a 20 ans aussi que les celluloïds ont disparu de la scène de l’animation, un bien culturel dont le Japon est fier. Par le passé, l'animation était réalisée à partir de celluloïds dessinés et peints à la main par des artisans. Depuis le 99e épisode d'Inuyasha créé en 2003, les grands studios nationaux ne fabriquent plus d'œuvres d'animation sur celluloïds. (*À l'exclusion de « Sazae-san », série télévisée court format)
Avec la transition vers le numérique dans la production d'animation, les techniques de production et l'existence des celluloïds eux-mêmes ont disparu. Y a-t-il vraiment besoin de limiter notre créativité aux concepts modernes de commodité et d'efficacité?
Toutes les celluloïds sont bien sûr uniques. Dessinés à la main par des artisans, chaque image est une scène de l’animation. C’est là que l’on ressent la touche particulière de la culture et la sensibilité unique, l’expression délicate de l’animation japonaise. Les celluloïds pourraient bien être appelés biens culturels du Japon.
Mais il n'est pas trop tard. Faisons donc revivre ces images. Pour la première fois en 20 ans, nous allons réunir créateurs et dessinateurs expérimentés, de l’époque, pour insuffler un nouveau souffle aux celluloïds. Il s'agit probablement de la première tentative au Japon pour faire revivre l'animation sur celluloïds. Nous pensons que ce défi est primordial pour l'avenir de la culture de l'animation japonaise.
Les membres du Cel Lab.